Pourquoi investir dans un groupement foncier viticole (GFV) ?

24 octobre 2020
Arnaud
Si vous nourrissez une envie particulière pour toute activité viticole, vous gagnez beaucoup à investir dans les groupements fonciers viticoles. C’est une alternative pour vous de fructifier votre patrimoine, peu importe le budget dont vous disposez. Cet article met en lumière les bonnes raisons à opter pour ce genre de placement.

Définition d’un GFV

Un groupement foncier viticole (GFV) se définit comme le rassemblement de particuliers qui désirent acquérir ensemble un vignoble. C’est une société civile créée pour structurer l’investissement des futurs copropriétaires. Ces derniers n’exploitent pas directement le domaine viticole, mais restent les financeurs. Trouvez tous les avantages relatifs au GFV sur le site https://groupementfoncierviticole.com/guide-gfv-pdf/. Un GFV regroupe principalement 3 catégories d’acteurs :

  • La société de gestion assure la mise en place du GFV et s’occupe de tous travaux de gestion. C’est elle qui recrute l’exploitant du domaine et procède à la distribution des revenus aux investisseurs après les bilans ;
  • Les associés ou investisseurs sont les personnes qui mutualisent leur désir de devenir propriétaires du vignoble. Ils détiennent des parts dans le domaine viticole dont la somme forme le capital. Leur rémunération advient chaque année après règlement des charges courantes par la société de gestion ;
  • L’exploitant : sa mission reste celle de rentabiliser le vignoble. Autrement dit, c’est lui qui produit le vin et le commercialise.

Une rentabilité pour peu de risques

Le GFV présente plusieurs avantages pour les associés et les exploitants. C’est un engagement qui profite aux deux parties et leur rapporte gros. En effet, les uns investissent dans les activités des autres sans pour autant maitriser toutes les techniques ni le domaine viticole. Les investisseurs peuvent ne pas connaitre les réalités de la vigne, mais offrent leurs parts pour l’acquisition du terrain qu’exploite le viticulteur. Ce dernier réalise des chiffres grâce à la production et la commercialisation et les premiers profitent encore mieux. Que la production donne de bons résultats ou pas, ils sont rémunérés en espèces et en bouteilles de vins issus de la propriété. À l’achat, le prix d’une bouteille se calcule au tarif propriétaire pour les investisseurs.

Une fiscalité assez clémente

L’État applique de nombreux avantages à la politique fiscale des GFV. Les contribuables du secteur sont assujettis à l’ISF, car leurs revenus annuels entrent dans la catégorie des revenus fonciers. Ainsi, leur taxation suit les mêmes principes que ceux de l’impôt sur le revenu. Dans le cas où ils choisissent un régime réel au lieu d’un microfoncier, les investisseurs bénéficient d’une déduction de plusieurs charges. Une exonération d’impôt sur la fortune immobilière (IFI) est appliquée sur la valeur des parts des GFV jusqu’à 75 % dans une certaine limite.
Un GFV arrive à réaliser un rendement annuel qui varie généralement entre 1,5 % et 3,5 % de son capital. C’est l’impôt sur le revenu foncier qui s’applique à ces revenus. En plus des prélèvements sociaux, un barème de 17,2 % sert à déterminer leur impôt sur le revenu. Cela permet au GFV de revaloriser ses parts en fonction de l’évolution du prix des vignobles. Malgré le manque de liquidité de ce placement, il garantit aux contribuables des bénéfices sur un long terme.

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